[RP] Arrivée de Luzia

**Luzia** Ven 30 Mar - 23:12

Quelques jours avant...

Comme chaque jour, Luzia se leva au aurore et aida sa mère a préparer le déjeuner pour les hommes qui allaient travailler toute la journée au champs. Une routine qu'elle appréciait surtout quand elle n'avait pas la corvée d'aller les aider. Pourtant c'était normal qu'elle aide a retourner la terre, a faire les semis puis a la fin de l'été les récoltes. Mais elle, elle préférait encore aller vendre les légumes, le blé ou le maïs.

La jeune femme n'était pas paresseuse, loin de là mais si elle pouvait ne pas aider et se concentrer sur ses travaux de couture elle le faisait volontiers. Aucun homme ne lui avait encore fait de demande en mariage et ses parents n'étaient pas pressé qu'elle parte.

Luzia n'était pas une bouche de trop a nourrir car ses travaux de couture ou de broderie était revendu et très apprécié dans son village.
Elle avait créé de nombreux trousseau avec d'autre pucelle du village et elle avait fait de nombreuse robe qu'elle revendait pour quelques pièces.

Ce jour là, elle parti au village vendre quelques un de ses travaux d'aiguilles et elle tomba sur affiche annonçant que l'on recherchait une nourrice et aussi servante dans une grande famille noble. Si elle se souvenait de ce qu'elle avait entendu dire sur cette famille elle était apparenté a feu la Reyne Nebisa.
(si je me trompe dites moi hein^^)

L'idée lui trotta toute la journée dans la tête et elle réfléchit au moyen d'y aller. Limoges n'était pas très loin de son village et s'y rendre n'était pas trop dangereux. Elle pourrait toujours demander a son père de l'accompagner pour la protéger contre d'éventuel brigand.

Le soir même, elle exposa son idée d'aller travailler pour une famille noble a ses parents. Ils furent d'abord surpris par l'idée puis séduit pas les nombreux arguments qu'elle leur donna. Elle avait eu la chance d'avoir un père qui sache lire et écrire et il le lui avait enseigné. Elle pouvait donc prétendre au poste et essayer de s'élever de sa condition de paysanne.

Il fut ensuite décidé qu'elle partirait seule vers Limoges sur le seul cheval qu'ils avaient a la ferme. Un vieux roncin qui avait du mal a mettre un pied devant l'autre. Le lendemain elle salua sa famille et monta a cru -il n'avait pas les moyen de s'offrir une selle, surtout pour femme- puis la jeune femme prit la route de Limoges où elle espérait trouver rapidement la demeure de la famille.

Le jour de son arrivée

La route avait été courte et sans encombre. Elle avait fait route avec une amie qui elle aussi venait pour le poste de nourrice et elles avaient pu toute deux voyager sans inquiétude et paisiblement. En arrivant a Limoges les deux pucelles se dirigèrent vers une écurie ou elle laissèrent leurs rocins boire et manger. Luzia et la jeune fille prirent quant a elle la route de l'auberge la plus proche ou elle prirent un repas et où elles se débarbouillèrent de la poussière de la route.

Limoges était une ville magnifique, bruyante par rapport au village et impressionnante par sa cathédrale. Laissant son amie finir de se préparer, elle avait amené beaucoup d'affaire et elle voulait se présenter avec une toilette parfaite. Luzia n'ayant pas les moyen se présentera sous sa robe de tout les jours un peu abimé mais encore mettable. Elle se promena un peu en ville essayant de repérer où se trouver la demeure des Ussac. Ne sachant pas où chercher elle demanda a une femme où elle pouvait la trouver et celle ci le lui indiqua.

Un grand sourire au lèvre, la jeune femme alla chercher sa compagne et elles prirent la route a cheval vers la demeure. Une boule se noua dans son ventre et Luzia du se faire violence pour ne pas faire demi tour. Arrivant devant la grille de la demeure, son souffle lui manqua. Jamais elle n'aurait cru que pareille battisse exista. Elle était grande et magnifique. Elles s’arrêtèrent n'osant pas entrer mais le roncin de son amie en décida autrement et elle passa la grille suivit de son propre roncin. Mettant pied a terre elle attendit timidement la suite des évènements.

**Aldraien** Mar 3 Avr - 9:04

- Loïc, je suis consciente que c’est beaucoup de travail. Les enfants sont nombreux et pas toujours très attentifs, mais il vous faudra assurer les cours malgré tout ; je ne veux pas qu’ils en soient privés. Je vous promets que j’ai mis tous les moyens en œuvre pour trouver de nouveaux précepteurs pour vous venir en aide. Vous serez bien entendu payé à la hauteur de votre sacrifice, pour ma part voyez-vous, j’ai déjà bien assez de cheveux blancs.

Evidemment, le précepteur était venu se plaindre. Si son travail était excellent, le sureffectif menaçait dangereusement, surtout depuis l’arrivée de plusieurs Carsenac supplémentaires. Enseigner à Arthan et Kylian était une chose aisée pour lui, même si les enfants étaient parfois bien malins pour trouver comment échapper à leur séance de torture quotidienne, j’ai nommé le cours de latin ; mais il s’agissait aujourd’hui d’enseigner également à Marie-Amelya, Guilhem, Eloane-Ambre et Louis-Arthur, les deux derniers s’étant rajoutés dernièrement.
Il avait été un jour question d’ouvrir une école, dans un élan de drôlitude exceptionnelle ; finalement ça devenait presque réalisable avec tous les garnements qui gravitaient autour de la trentenaire, chose soulignée plus d’une fois par les proches de la Malemort.

Le précepteur après avoir acquiescé était sorti du bureau, c’est que sa journée était bien loin d’être terminée. La trentenaire, elle, avait repris la rédaction de plusieurs lettres qui devaient partir le jour même.
En tout cas, jusqu’à ce qu’un garde vienne l’interrompre, pour lui annoncer l’arrivée de deux jeunes filles visiblement d’extraction modeste, qui demandait à être reçue. L’annonce avait déjà dû faire le tour du Comté et attirer les jeunes femmes à peine sorties de l’enfance, à la recherche d’un emploi leur permettant de gagner honnêtement leurs vies. Le garde fut renvoyé, avec pour mission de ramener les jeunes femmes devant son bureau, et de les faire entrer une par une dans l’antre de travail.
Ussac était une Baronnie grouillant de monde, et pour cause, nombreux étaient ceux travaillant au service de la Malemort et, plus généralement, à celui de sa famille. Ils étaient choisis pour leurs compétences, pour leur fidélité, triés sur le volet pour ne garder que les plus efficaces.
On ne porte pas le tabard au croissant de lune par hasard.

- Les voilà, votre Altesse.
Altesse, Baronne, même combat. Bien qu’officieusement, beaucoup la nommaient encore par ce titre, même sa Mère décédée. On est belle-fille de Reyne ou on ne l’est pas.
- Faites en entrer une. Que la seconde attende quelques instants.

Elle ne s’était pas levée du fauteuil face à la porte, seuls les sinoples avaient fait le voyage du vélin où s’étaient couchés quelques mots jusqu’à l’entrée de la pièce. Un accueil à sa manière donc, simple, mais on pouvait néanmoins sentir la bienveillance dans sa voix lorsqu’elle salua sa première interlocutrice et l’invita d’un geste à venir s’installer en face d’elle. La femme d’âge mûr semblait bien âgée comparé à cette jeune fille qui pourrait sans doute être sa fille, et la partie brûlée de son visage lui vaudrait certainement quelques expressions de dégoût de la part des postulantes. Pourtant, elle a appris depuis longtemps à en faire fi.

- Les présentations d’usage dans un premier temps. Je suis Aldraien Sybell de Malemort-Carsenac, Baronne de Ussac, Dame de Chamaret, Cobrieux et Saint-Julien-le-Vendonais. Pour mes fonctions, et pour faire simple, je suis Diplomate, Soldat, et travaille dans le domaine de l’Héraldisme. Je pense que vous avez l’essentiel. Parlez-moi de vous maintenant.

**Luzia** Sam 7 Avr - 5:41

Luzia et son amie discutaient a voix basse en attendant qu'on les introduise dans la demeure. Elles échangeaient leurs craintes, leurs envies de faire partie de la mesnie et leurs envie d'être parfaite face a la dame qu'elles allaient rencontrer.

Lorsqu'on vint enfin les chercher, le garde expliqua qu'elles seraient reçu l'une après l'autre. Il désigna Luzia du doigt. La pauvre fille sentit son ventre se nouer et la bille remonter. Inspirant longuement elle suivit l'homme et essaya de se composer un visage neutre.

Lorsqu'elle entra dans le bureau, la brunette ne put empêcher un léger recule face au visage de la dame. Elle se ressaisit rapidement et s'inclina profondément face a cette femme importante. Lorsqu'elle lui fit signe de venir face a elle, la jeune femme optera et se tint bien droite face a la Baronne.

Elle l'écouta se présenter et expliquer quelques une de ses fonctions a Limoges. Puis lorsque la dame se tu elle cru bon de se présenter a son tour.

Je me nomme Luzia. Je viens d'une famille de paysan prêt d'Aurillac. Je sais coudre, cuisiner, faire le ménage, écrire, lire et euh... j’apprends très vite.

Se mordillant les lèvres elle baissa les yeux intimidés. Elle ne savait pas quoi dire de plus, ni ce qu'attendait la Baronne toujours face a elle.

**Aldraien** Dim 15 Avr - 8:23

La jeune demoiselle semblait fort intimidée face à elle, en plus du mouvement de recul qu’elle avait pu avoir lorsqu’elle avait découvert le visage de la Malemort. Bien entendu, il n’était pas courant de rencontrer une personne - Princesse et Baronne de surcroit - défigurée à ce point et de fait compréhensible qu’une telle vision puisse causer un choc.
Les mains viennent s’entremêler devant son visage, coudes posés sur la table, tandis qu’elle l’écoute se présenter ; timidité sans doute, elle ne dirait pas grand-chose, juste le strict minimum et elle n’aborderait pas le sujet principal qui l’intéressait vraiment : sa capacité à gérer des enfants en bas âge.

- Luzia.

Un temps. Elle a répété le prénom à voix haute pour s’en imprégner et éviter de l’oublier malencontreusement, ça n’aurait pas été du meilleur effet ; et ainsi elle serait sûre de capter l’attention de la jeune femme. Un léger sourire prit place sur ses lèvres, pour détendre l’atmosphère et son interlocutrice par la même occasion.

- Détendez vous, nous ne sommes pas à l’armée ici.

Dit la soldat membre d’un ordre royal qui est restée durant six mois Capitaine de son Comté alors même que la guerre faisait rage. L’hôpital qui se fout de la charité quoi, un peu. Les sinoples à nouveau essaient de retrouver les homologues.

- Je suis mère de quatre enfants. L’ainée, Marie-Amelya, a onze ans ; mes fils, Kylian et Arthan, sont respectivement âgés de dix et huit ans ; et ma dernière née, Alisa-Nebisa, a trois mois à peine. Je suis également grand-mère d'une petite fille de six ans, Eloane-Ambre, et Marraine d’un jeune garçon nommé Guilhem qui a huit ans lui aussi, autant vous dire que le rôle d’une personne travaillant pour moi sera essentiellement tourné vers mes enfants. Puisque je suis membre d’un Ordre Royal, je peux être appelée à n’importe quel moment pour une mission à l’autre bout du Royaume, j’ai donc besoin d’une personne qui soit capable de s’occuper d’eux.

Et à qui je puisse faire confiance, aussi. Le regard se fait insistant, alors qu’enfin la dernière question, décisive, se fait entendre.

- L’êtes vous ?

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