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[Cours militaire] Les combats - Enseignement de base

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Message  Aldraien Lun 12 Mar - 8:08

Ewaele a écrit:(Je présente toutes mes excuses au Capitaine Aleksei, et je le remercie du travail qu'il a effectué, mais une mise a jour se mettant en place, ce n'est plus sous sa signature qu'apparait son travail et son savoir... encore désolée)

L'épée a deux mains



Techniques essentielles

Pourquoi l'épée à 2 mains est elle la meilleure arme ?

Des mauvaises langues disent qu'elle a un style brutale et lent ! Mais sa technique repose tant sur sa puissance que sur son efficacité pratique : sa portée est plus longue et sa puissance à la tranche bien supérieure à l'épée simple ! L'utilisation des deux mains permet d'apporter outre la puissance des coups, beaucoup de subtilité dans son utilisation.


Il existe cinq positions primaires que les Mestres de l'Empire définissent comme suit...

La posture médiane de Kron (la couronne).

La garde haute d'Oberhut (du faucon).

La garde basse Alber dite garde du fou.

La garde arrière dite du serpent.

La garde pendante dite du bœuf.

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Au-delà des cinq positions primaires, nos grands Mestres ont défini les 14 positions essentielles de l'épée à deux mains, à partir desquelles on peut lancer une attaque ou aller parer un coup.

Il existe ainsi un nombre infini de combinaison de coups de base, d'estocades, de parades, d'attaque de lame, d'entraves et de feintes !

Cette grande subtilité d'utilisation permet à l'épée longue d'être efficace contre tout type d'adversaires. Mais l'abandon du bouclier oblige au port d'une armure conséquente afin de protéger les parties vitales.

L'une des règles essentielles est de maîtriser sa posture au combat : n'être ni statique, ni raide, garder son équilibre et connaître sa rapidité de mouvement.

Il est clair qu'en échange de ses avantages, l'épée longue demande un entrainement plus complet et une grande maîtrise si l'on veut l'employer avec une totale efficacité.

[Cours militaire] Les combats - Enseignement de base Renata04


La parade

Parer c'est " Dévier plutôt que bloquer " et " Eviter plutôt que dévier ".

En parant, il faut économiser son mouvement. La garde et la main ne bougent pas, seule la lame change de position. Mais l'inverse est aussi possible, la lame ne bouge pas et c'est la garde et la main qui se déplacent. Le combattant ne doit pas être trop tendu et l'épée doit rester souple.

Il existe 2 techniques de parade :
Soit l'on pare avec le plat de l'épée pour préserver le fil de la lame et ainsi absorber mieux le coup mais cela oblige à une torsion du poignet.
L'autre technique consiste à parer avec le tranchant de l'épée. Enfin pas tout à fait... Avec le " ricasso ", la partie non tranchante située juste au dessus de la garde. Cela permet de bloquer l'arme adverse avec la partie la plus solide de la lame, mais dans ce cas, les épées entrant en contact s'entaillent parfois fortement. C'est pourquoi, il faut bien prendre soin de son arme et connaître un bon forgeron qui pourra meuler la lame et y apporter l'entretien indispensable.

Techniques avancées

L'épée à deux mains permet d'appliquer au mieux les grands principes hérités de nos Mestres d'armes.

Dans l'Empire, un principe développé par le Grand Prêtre Fried-Ulric reste la base de tout combat : c'est ce qu'on nomme les Trois Merveilles ou " Drey Wunder "… Et pour les utiliser quotidiennement, je peux vous affirmer que ce sont vraiment des merveilles ! C'est la tranche à moyenne portée, l'estoc à longue distance et le " Schnitt ", un coup à courte portée destiné à entailler.

Les Grands Mestres d'Ulric distinguent également Quatre sortes de mouvements pendant lesquels les coups peuvent être portés :
- attaquer avant
- attaquer en même temps
- attaquer au milieu de l'attaque de l'adversaire
- attaquer après.
Cette dernière tactique permet de frapper l'adversaire pendant qu'il porte sa propre attaque en visant les parties qu'il rapproche et découvre.

Le grand Liechtenaun a défini les coups de maîtres. Cela consiste par exemple à heurter l'arme adverse avec sa propre lame pour l'écarter alors qu'il porte son coup de façon à s'ouvrir la voie vers lui. Néanmoins, Liechtenaun apprend qu'un bon guerrier recherche l'initiative et va à l'attaque. " Accepter passivement l'offensive adverse en se contentant de parer sans contre attaquer est une technique de combat inférieure qui ne peut mener qu'à la défaite ".

Un autre coup de maître est la technique de l'enroulement : il faut maintenir une pression constante sur la lame adverse de façon à entraver l'ennemi, la pression n'est relâchée qu'au moment de délivrer la touche. Se rapprocher de l'adversaire permet de le frapper avec la garde ou le pommeau ou de le bloquer avec la garde , voire de l'agripper pour le désarmer. Avec des gants, on saisit la lame d'une rapière très facilement.

Il existe aussi de nombreux coups où la main gauche est placée à la moitié de la lame (sur le Ricasso), ce qui permet de tenir fermement de la main droite l'épée très près de la garde. Cette technique est surtout utile contre les adversaires lourdement armurés.

Le manuscrit que voici est très précieux et m'a été confié par oncle Klaus. Il présente plusieurs techniques de lutte utilisée au corps à corps.

En haut à gauche : En profitant de la rotation donnée à l'adversaire avec la poussée au bras, se positionner derrière ses épaules en serrant l'épée avec ses deux mains sous sa gorge.

En haut à droite : C'est " la Rupture de la pointe à terre " qui consiste à forcer en maintenant le contact du fer, l'épée ennemie vers le bas.

En bas à gauche : Toujours avec " la Rupture de la pointe à terre ", porter la jambe gauche derrière la jambe droite de l'adversaire et en appuyant le bras gauche tendu à la hauteur de son cou, le pousser violemment par terre.

En bas à droite : Toujours à partir de " la Rupture de la pointe à terre ", bloquer le poignet droit de l'adversaire avec la main gauche et appuyer le pied droit sur la partie droite de la lame ennemie, en y appliquant tout le poids du corps. On peut après faire suivre n'importe quel coup d'épée.
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Message  Aldraien Lun 12 Mar - 8:30

Ewaele a écrit:Je ne reviendrais pas sur ce que le capitaine vous a appris. Je viendrais seulement transmettre mes connaissances, mon savoir, mes techniques... Je serais a votre disposition pour des démonstrations, des cours, et pourquoi pas quelques coups d'épées... amicaux bien sur

L'épée a deux mains



La tenue de l'arme

Comme son nom l'indique, l'épée à deux mains est généralement tenue avec les deux mains, mais aussi avec une seule. La manière de la tenir variera selon le type de coups portés à l'adversaire.
Avant de parler de la tenue de l'arme, il nous faut aborder les différentes parties de l'arme et de leurs utilités.
L'épée comprend : le pommeau, la fusée ou la poignée, la garde et ses quillons et la lame. L'extrémité de la lame est appelée la pointe.
La lame se divise en trois parties sensiblement égales.
Près de la garde, le premier tiers est appelé le fort. C'est avec cette partie que les parades sont réalisées.
A l'opposée, se trouve la partie appelée le faible avec laquelle sont les coups de taille sont donnés. Ici, il faut distinguer les coups réalisés avec le tranchant inférieur dénommé vrai tranchant, ou le tranchant supérieur dénommé le faux tranchant ou contre tranchant.
Enfin, le tiers du milieu appelle le moyen, il est utilisé pour les actions au fer.


1 La tenue pour les coups de taille

La main droite est placée sur la fusée près de la garde. Le pouce rejoint l'index de façon à former un anneau au tour de la poignée. La main gauche est placée sous la main droite, le pouce rejoignant l'index de la main gauche.

2 La tenue pour les coups de contre taille et pour les parades

Dans les coups de contre taille, il est parfois nécessaire de mettre le pouce de la main droite sur le plat de la lame. Ceci permet la présentation du contre tranchant et son utilisation.

En ce qui concerne les parades, la tenue de l'arme permet de résoudre la polémique entre la parade du plat et la parade du tranchant.

La parade doit être réalisée par l'opposition du pouce qui bio-mécaniquement est la seule position de la main qui donne de l'efficacité au mouvement.
Parer avec le tranchant entraîne une détérioration du fil de la lame ce qui nécessite que la parade soit réalisée avec le plat de la lame et avec son fort.

Ainsi, lors d'une parade, l'épée est tenue le pouce sur le plat de la lame. Au cas où le pouce ne serait pas sur le plat, c'est le tranchant qui se présente à la lame de l'adversaire....




3 La tenue pour les coups d'estoc

La position de la main gauche est modifiée, à savoir qu'elle empaume le pommeau de l'épée afin de donner plus d'autorité et de précision au coup de pointe




4 La tenue de l'arme à une main

Cette tenue reste très occasionnelle et sera utilisée pour permettre un saisissement de l'arme adverse ou un désarmement ou encore une technique de corps à corps. Afin d'offrir la meilleure résistance avec la lame, le pouce est appuyé sur la poignée en opposition au coup porté sur la lame par l'adversaire.




5 Autres particularités dans la tenue de l'arme

Dans les enveloppements ou afin d'éviter un désarmement par crochetage de la garde, il est parfois souhaitable de mettre l'index devant la garde.

Dans les parades, en mettant les pouces en opposition aux coups, l'efficacité de celle-ci et la sécurité sont augmentées.

Afin de faciliter le passage de l'épée dans les mouvements qui nécessitent le croisement des bras, il faut prendre l'habitude de maintenir l'épée dans les deux anneaux que forment le pouce et l'index, les autres doigts servant à orienter l'épée.

Se crisper en permanence sur la poignée de l'épée est très fatigant ; il faut au contraire relâcher les muscles et ne serrer la poignée qu'au moment d'une frappe ou d'un choc avec la lame adverse

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Message  Aldraien Lun 12 Mar - 8:33

Ewaele a écrit:
Typologie des Directions




Un déplacement vers l'avant «en gagnant» ou «en marchant»,
Un déplacement sur le côté droit «à dextre»,
Un déplacement sur le côté gauche «à senestre»,
Un déplacement vers l'arrière «en cédant» ou «en rompant» .


Ainsi, le diagramme suivant définit une typologie des directions pour les déplacements:


[à compléter]
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Message  Aldraien Lun 12 Mar - 8:34

Ewaele a écrit:
Les déplacements


Les déplacements seront réalisés d'une manière fluide, sans à-coup brusque et dans le plus grand équilibre possible. L'équilibre, les changements de rythme et là-propos dépendent de la qualité des appuis.

Caractéristiques générales des déplacements

* seront exécutés les jambes fléchies.
seront de faible amplitude (environ la dimension d'un pied). Car cela autorise les changements de sens et une adaptation rapide à l'adversaire notamment dans les combats courtois. Plus le déplacement est grand, plus il est en déséquilibre et long en durée ce qui ne permet pas de réagir rapidement puisque, par réflexe, la recherche de l'équilibre a lieu en premier, l'action ne venant seulement après.
* respecteront l'écart initial entre les pieds (Cf position de garde).
Les pieds seront déplacés en rasant le sol, mais sans contact avec celui-ci. Dans les déplacements en site naturel, plus le terrain sera accidenté, plus les pieds devront être levés. Lors de la pause du pied avant, c'est le talon qui touche le sol en premier. Si dans un déplacement, la pointe du pied est posée en premier, le risque est grand de glisser, surtout si le sol est de l'herbe humide et que les semelles des chausses sont lisses.
Toute forme de pas glissés est à éviter. Par contre, tous les déplacements doivent être réalisés en rasant le sol sans le toucher.



La marche
La marche est réalisée par le déplacement du pied avant, la semelle 1 se plaçant en position 2, puis du pied arrière semelle 3 vient se placer en position 4. L'espace initial reste constant entre les pieds. Le pied arrière ne doit pas venir contre le talon du pied avant.




La marche par alternance

Ce déplacement est réalisé en passant le pied arrière (semelle 1) devant le pied avant jusqu'à la position de la semelle 2. Ce mouvement est réalisé avec un changement dans le placement du bassin qui est possible par le pivotement du pied avant, de la semelle 3 à la semelle 4.




La marche inversée

La marche inversée consiste à rapprocher le pied arrière ( semelle 1 ) contre le pied avant ( semelle 3 ), puis à déplacer le pied avant (semelle 3 ) jusqu'à la position de la semelle 4. Pendant ce déplacement, les jambes restent fléchies et le buste immobile. Cette marche est essentiellement tactique, elle a pour but de cacher le plus longtemps possible le déplacement à l'adversaire afin de loger son attaque.




La retraite

La retraite est réalisée par le déplacement arrière du pied arrière (semelle 1) jusqu'à la semelle 2, puis du pied avant (semelle 3) jusquà la semelle 4 sans que ce dernier ne se colle au précédent.
Dans la retraite, lors de la pause du pied avant, c'est le talon qui doit toucher le sol en premier.




La retraite par alternance

Ce déplacement est réalisé en passant le pied avant (semelle 1) derrière le pied arrière comme le montre la semelle 2 avec un changement de placement du bassin en prenant comme pivot le pied arrière de la semelle 3 à la semelle 4.




La retraite inversée

Cette retraite s'exécute en rapprochant le pied avant du pied arrière puis déplacer le pied arrière.
Cette action permet d'éviter une attaque à la jambe. Elle sera conjuguée avec une action de pointe vers la figure de l'adversaire sous forme d'un arrêt.




La Passe-avant

La passe-avant est réalisée par le déplacement avant du pied arrière qui se place devant le pied avant, puis du pied avant qui reprend sa place devant le pied arrière afin de retrouver la garde de départ.




La Passe-arrière

La passe arrière est réalisée par le déplacement arrière du pied avant qui se place derrière le pied arrière, puis du pied arrière qui reprend sa place derrière le pied avant afin de retrouver la garde de départ.




La volte d'un quart de tour

Cette volte se réalise depuis la garde de la couronne. Placer le pied gauche derrière le pied droit ( semelle 1 en 2 ) et pivoter sur la plante du pied gauche (de 2 à 3).
Ceci entraîne un changement de garde, le pied allant se placer sur la semelle 5. Le mouvement global a permis en déplacement dun quart de tour vers la droite.
Pour faciliter l'apprentissage de la volte au départ, prendre appui sur le bras ou l'arme adverse comme après avoir paré dans la ligne de quarte ou de prime.




La demie fente avant ou latérale

En escrime médiévale, la fente n'a pas l'envergure d'une fente d'escrime d'estoc ; il lui est préféré la demi-fente. La raison ne semble pas être la méconnaissance du mouvement, mais son inutilité. En effet, les actions sont plutôt des coups de taille donc la puissance des jambes n'est pas utilisée comme dans une escrime destoc où les coups ne sont portés qu'avec les jambes.
Par ailleurs, l'élévation du centre de gravité par le moment d'inertie de l'arme et par le poids de l'amure augmente le risque de déséquilibre dans un mouvement telle que la fente.
La demie-fente est un mouvement légèrement plus grand que la marche, mais avec un déséquilibre moins important que dans la fente.

Ce dernier déplacement consiste depuis la position de garde à porter vivement la jambe en avant ou sur le coté seule la jambe avant se déplace, le pied arrière restant à plat au sol et en pliant la jambe avant.
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